LE SITE VERS LEQUEL RENVOIE CE LIEN N'ÉTANT PAS ENCORE CONSTRUIT, NOUS LE REMPLAÇONS PAR UNE COURTE NOTICE SUR CHAQUE AUTEUR
Emmanuel Swedenborg (1688-1772)
Cet homme de science suédois de renommée européenne fut appelé par le Seigneur, à l'âge de 55 ans, à d'autres fonctions. Le Seigneur se manifeste à lui, et lui ouvre la vue intérieure pour qu'il voie le monde spirituel: "Il m'accordé de parler avec les esprits et les anges.. " écrit-il. Le Seigneur lui apparaît encore par deux fois. À la troisième apparition, en 1745, le Seigneur lui dit qu'Il l'a élu pour révéler aux hommes le sens intérieur des Écritures. Il venait d'achever son dernier ouvrage scientifique, Le Regnum animale. À partir de cette date, il renonce à ses travaux scientifiques, démissionne de ses fonctions au Collège des Mines pour se consacrer entièrement à ses écrits théologiques. Le roi lui accorda une pension complète, ce qui lui assura l'indépendance financière.
Les principaux ouvrages de Swedenborg sont: Les Arcanes Célestes, publiés en latin à Londres de 1749 à 1756, le Ciel et ses merveilles, et l'Enfer, d'après ce qui a été vu et entendu, La Nouvelle Jérusalem et sa Doctrine Céleste, le Cheval Blanc , Du jugement Dernier et de la Babylonie détruite, ouvrages également publiés à Londres en 1758; ont suivi: Les Quatre Doctrines de la Nouvelle Jérusalem , La Sagesse des Anges, publiés en 1763 à Amsterdam, L'Apocalypse Révélée en 1766 et enfin un ouvrage majeur, la Vraie Religion Chrétienne imprimé à Amsterdam en 1771.
Swedenborg a écrit en latin, comme c'était encore l'usage à son époque. La première traduction en français est celle de l'ouvrage Le Ciel et et l'Enfer, due à A-J Pernety en 1782, également traduit par J.P Moet en 1819, qui traduisit aussi la Vraie Religion Chrétienne et d'autres textes. Mais c'est surtout à J-F-E Le Boys des Guays (1794-1864) qu'on doit la traduction en français de tous les ouvrages de Swedenborg, tâche à laquelle il se consacra entièrement à partir de 1830.On lui doit aussi L'Apocalypse expliquée, ouvrage de Swedenborg non publié de son vivant, laissé sous forme de manuscrit.
Les écrits de Swedenborg demandent un effort intellectuel, car ils sont méthodiques et logiques: ils s'adressent à la raison pour mieux convaincre le coeur. Il n'est pas étonnant que le Seigneur ait voulu que cette grande révélation ait été donnée sous cette forme au siècle des Lumières, en ce siècle où la raison et la science devait chasser les ténèbres de l'obscurantisme.
Rien ne caractérise mieux cette révélation que cette inscription sur le fronton du Temple représentant, dans une des visions de Swedenborg (Vraie Religion Chrétienne n°508), la Nouvelle Église fondée par le Seigneur: NUNC LICET, « ..qui signifie que maintenant il est permis d'entrer intellectuellement dans les Arcanes de la foi.»
Bibliographie: Swedenborg: Biographie et Anthologie de Jean Prieur, aux éditions F.Lanore; et du même auteur chez le même éditeur, Les Visions de Swedenborg.
Lien externe: http://www.swedenborg.eu/
Jacob Lorber (1800-1864)
C'est une autre grande révélation qui suit celle de Swedenborg au siècle suivant, mais sous une toute autre forme: c'est maintenant le Seigneur Lui-Même qui parle au prophète qui entend cette voix intérieure, comme dans les temps anciens où le prophète (Esaïe, Ézéchiel, Jérémie..) annonçait: "Ainsi parle le Seigneur Jéhovah". Ce prophète, ici, est Jacob Lorber. Dans sa quarantième année, il s'apprête à partir de Graz, en Autriche, pour rejoindre le poste de chef de choeur à l'opéra de Milan, le premier poste stable qu'il venait enfin d'obtenir. Ce fut la 15 mars 1840. Au réveil, après la prière du matin, il entend une voix dans la région du coeur qui lui dit: "Lève-toi, prends ta plume et écrit!" Jacob Lorber s'exécute et se rend bien vite compte que c'est le Seigneur qui parle. Voici les premiers mots du Seigneur:
Que celui qui veut Me parler vienne à Moi, et Je mettrai Ma réponse dans son cœur ; toutefois, seuls les purs, qui connaissent la véritable humilité, pourront percevoir le son de Ma voix. C'est avec celui qui Me préfère à tout le monde, qui M'aime comme une tendre fiancée aime son promis, que Je veux cheminer la main dans la main. Il me regardera toujours comme un frère regarde son autre frère, ainsi que Je le connaissais déjà dans l'éternité avant qu'il ne fût.
Il renonce ce jour même à son poste, et consacre le reste de sa vie à mettre par écrit les dictées du Seigneur, entouré et soutenu par des amis fidèles, dont le poète Anselme Huttenbrenner et le chevalier Karl-Gottfried von Leitner, également écrivain, poète et compositeur. Voici ce qu'il écrivit plus tard à un ami sur la voix intérieure: "Au sujet de la Parole intérieure et de la façon dont on la perçoit, je ne peux rien dire d’autre, venant de moi-même, que la Parole très sainte du Seigneur, je l'entends tout près du cœur comme une pensée suprêmement claire, limpide et pure, comme une parole prononcée.
Nul, bien qu'il me soit proche, ne peut entendre quelque chose d'une quelconque voix. Mais, pour moi, cette voix de grâce résonne plus distinctement et plus précisément que n'importe quel son, même fort, sorti d'une bouche matérielle. Mais c'est aussi tout ce que je peux dire par expérience."
Les ouvrages que le Seigneur nous a donnés à travers Jacob Lorber sont successivement: la Maison de Dieu (1840-1844), Pathiel (1840), La Lune (1841), Saturne (1841/42), La Mouche (1842), Le Grossglockner (1842), Le Soleil Naturel (1842), Le Soleil Spirituel (1842/43), Explications de textes Bibliques (1843), L'Enfance de Jésus (1843/44), Lettres de Jésus à Abgar, Roi d'Édesse (1844), Lettre de Paul à la communauté de Laodicée (1844), La Terre (1846/47), Au Seuil de l'Au-Delà (1847/48), L'Évêque Martin (1847/48), De l'Enfer au Ciel (Robert Blum) (1848/51), Pouvoir de Guérison de la Lumière du Soleil (1851), Trois Jours au Temple (1859/1860), Le Grand Évangile de Jean (10 volumes, 1851-1864). À quoi il faut ajouter les Dons du Ciel, communications plus ou moins courtes en réponse à des questions posés par Jacob Lorber et son entourage de 1840 à 1864.
Lorsque Jacob Lorber meurt en 1864, le Grand Évangile de Jean est inachevé. Il sera complété par la dictée intérieure par Léopold Engel (voir plus loin).
Un trésor spirituel sans précédent dans l'histoire de l'humanité! L'intellect, aujourd'hui dominé par la raison mondaine, qui pour toute chose veut la conformité avec ce que dit la science, même si les affirmations de cette dernière sont souvent remises en question, trouvera maintes choses à critiquer dans ces ouvrages. Mais le Seigneur ne s'adresse qu'au coeur, et ne peut être approché et saisi que par le coeur. De plus, la concordance entre les révélations de Swedenborg et les dires du Seigneur à travers Lorber révèle une rationalité bien supérieure à celle d'une science entièrement matérialiste.
Le Grand Évangile de Jean (11 volumes) , La Maison de Dieu (trois volumes), L'Évêque Martin, L'Enfance de Jésus, Trois Jours au Temple sont disponibles aux Éditions HÉLIOS, Les Chênes Verts, 11570, Villefloure.
Liens externes: http://livresduseigneur.com (on trouvera sur ce site une biographie de Jacob Lorber),
http://fr.scribd.com/collections/2328320/Jacob-Lorber-Grand-Evangile-de-Jean,
http://fr.scribd.com/collections/2328330/Jacob-Lorber-La-Maison-de-Dieu,
http://www.milleniumja.com/v7/bienvenue/.
Les écrits originaux, en allemand, peuvent être consultés sur le site http://www.jakob-lorber.cc.
Gottfried Mayerhofer (1807-1877)
C'est à Trieste où il s'était établi avec son épouse dès 1837, qu'il prit connaissance des écrits de Jacob Lorber. Une vie intérieure intense l'amena à entendre, lui aussi, la voix du Seigneur, à l'âge de 63 ans. Pendant les 7 années qui suivirent, jusqu'à son décès en 1877, il écrivit les dictées qu'il entendait, ce qui a donné trois ouvrages: Secrets de la vie, Secrets de la Création et les 53 Sermons du Seigneur.
Liens externes: https://jesus-comes.com/wp-content/uploads/2016/08/Les-53-predications-du-seigneur-Jesus_Gottfried-Mayerhofer.pdf ,
https://issuu.com/simonapanaitescu/docs/les-53-sermons-du-seigneur-gottfrie,
https://archive.org/stream/LEvangileDeLaNatureGottfriedMayerhofer/Evangile-de-la-Nature-Gottfried-Mayerhofer-version-corrige (pour Secrets de la Création ),
https://fr.slideshare.net/SimonaPanaitescu/21208864-lesmysteresdelaviegottfriedmayerhofer (pour Secrets de la Vie).
Léopold Engel (1858-1931)
Le Grand Évangile de Jean restait inachevé à la mort de Jacob Lorber. Il était interrompu au milieu d'une phrase, prononcée par un aubergiste de la vallée du Jourdain, non loin de la Mer Morte, qui reprochait à un pharisien son attitude: « En cela tu te trompes fort! Lorque aucun homme ne cherche plus la vérité, tout ce qui existe sur cette terre commence à se corrompre et à pourrir..» C'est à Léopold Engel qu'échut la grâce de pouvoir terminer le Grand Évangile, 27 ans plus tard. Citons le: « J'avais conclu un accord avec un ami pour l'assister dans ses affaires en l'aidant à mettre au point, et si possible, à améliorer, l'une de ses inventions. C'est ainsi que je suis parti pour Leipzig, où j'ai logé chez cet ami. Quelque temps plus tard,je commençai à être poursuivi par une pensée insistante, qui finit par ne plus me quitter: je pouvais écrire la fin de L'Évangile de Jean , l'oeuvre de Lorber. J'écartai une idée qui me paraissait fantastique et invraisemblable. Comment une telle grâce aurait-elle pu m'être accordée? Je ne m'en sentais aucunement digne. Mais cette pensée m'oppressait chaque jour davantage, au point de devenir si intolérable que je dus faire part à mon ami de ce qui m'arrivait, ajoutant que, selon moi, il ne pouvait rien en sortir de bon. Hochant la tête, mon ami me répondit simplement: "À votre place, je m'installerais tranquillement pour écrire tout cela. Nous verrons bien ce qu'il en sortira, et, si ça n'a pas de sens, nous le jetterons à la corbeille!" Bref, il m'encouragea,et je suivis son conseil. Le résultat, chacun peut le lire dans le volume final. Mon pensum quotidien me prenait peu de temps, tout me venait clairement et distinctement, et, dès la première phrase écrite,je n'aurais su y ajouter un seul mot. Je n'avais pas davantage à relire ce que j'avais écrit auparavant. De même, il était inutile, une fois ma tâche achevée, que je me creuse la tête pour deviner ce qui viendrait ensuite. Lorsque je m'y risquais, cela ne correspondait jamais à ce que j'écrivais réellement le lendemain. J'ai aussi essayé de résister à ce qui me forçait à écrire, toujours à neuf heures du matin, mais c'était impossible, et mon ami, qui m'observait, s'en amusait beaucoup. Une force inconnue me poussait vers ma table de travail et je me mettais à écrire... » C'est ainsi que le dernier volume du Grand Évangile de Jean fut écrit entre 1891 et 1893.
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